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Confinement et Cycle Féminin

Photo du rédacteur: sofisofi

Voilà trois semaines que cette vie expérimentale a commencé pour la France ; et pour moi à partir du 19 Mars, jour de mon retour du Maroc. Cependant, c’est uniquement le 6 avril, alors que je prépare la méditation pour célébrer la Pleine Lune à venir deux jours plus tard, que cette évidence vient à moi ! Plus de deux semaines auront été nécessaires pour que je redescende dans mon corps, que je retrouve mon calme intérieur, pour m’autoriser à entrer à nouveau en contact avec cet espace interne que je peux nommer Féminin Sacré ; la connexion à ma Femme profonde, dans la profondeur de mon âme.


Notre vie actuelle :

Actuellement, certains d’entre nous, sont en « mode arrêt » à la maison et « luttent » pour ne pas se laisser envahir par le « rien faire » en se créant des occupations voire sur-occupations avec les différents liens proposés via les réseaux sociaux, internet et le téléphone. Beaucoup de choses sont en place pour s’occuper, remplir le temps donné…

Alors que d’autres sont « exclus de ce mode de vie » et encore en grande activité professionnelle, voire sur-activité car on leur en demande encore plus qu’avant. Le personnel médical bien sûr, toutes les personnes qui travaillent pour l’alimentaire, et aussi tous les télé-travailleurs qui sont accablés derrière leur ordinateur et leurs charges de travail/réunion qui semblent encore plus présentes qu’avant. Sont-elles réellement plus lourdes ou bien est-ce que l’humain a un tel besoin de ralentir qu’il a de plus en plus de difficultés à suivre ce rythme effréné ?

Voilà donc plusieurs jours et semaines que le rythme de vie est différent, s’est ralenti pour un certain nombre d’entre nous. Nous sommes même en mode « infusion », contrairement au mode « diffusion » habituel ! Nous avons parfois besoin de temps supplémentaire pour passer à l’action pour faire ceci ou cela. Avec une envie de se mettre à l’œuvre plus modérée que dans notre vie d’avant. Nous pensons les actions sans vraiment aller jusqu’au bout, comme dans notre élan habituel. Avant, nous avions plutôt l’habitude de penser et faire simultanément, avec parfois, pas ou peu de temps entre les deux. L’action suivait de près la pensée…

Extrait de notre cycle Féminin :

Notre cycle féminin est réparti en quatre phases distinctes, quatre énergies différentes autour desquelles on chemine, plus ou moins en conscience. J’ai l’impression, qu’en cette période de vie expérimentale nous vivons comme dans un des espaces de notre cycle féminin. Cette phase du cycle est le temps de nos lunes (de nos règles), parfois aussi nommé l’Hiver, la Vieille Femme ou la Sorcière ! A chacune de choisir le mot qui lui parait juste. Cet espace de notre vie où il fait bon rester tranquille, ou plutôt attendre avant de se mettre en grand mouvement. C’est un temps pour penser, réfléchir à notre après. C’est le moment où nous sommes invitées à bercer nos projets, les choyer, en attendant que le moment soit venu pour les révéler. C’est une période d’infusion, d’incubation où beaucoup de choses se déroulent dans les pensées, dans les envies, et peu de choses sont actées dans le concret. Une période plutôt imagée, où nous imaginons ce que sera le après, après cette phase de notre cycle. Le temps de ressentir, prendre un temps d’incubation supplémentaire. Et si, d’obstination, nous nous mettons en mouvement, dans l’impatience, pour que nos projets prennent vie maintenant, beaucoup de temps et d’énergie supplémentaires seront nécessaires pour arriver à un résultat parfois bien moyen ! Je ressens toute l’importance, là, maintenant, de prendre le temps de se poser pour sentir s’il est juste, ou non, de se mettre en action, et pour quelle action ou mouvement de vie.

Cette phase de nos lunes pourrait être en lien avec la terre, l’obscurité, le Nord. Elle nous met en contact avec notre silence intérieur, être à l’écoute et observer. Savoir se poser, prendre le temps de ne rien faire, juste être là, à l’écoute de nos sensations internes, quelques minutes, quelques heures… S’autoriser à être dans l’accueil de ce qui est, sans jugement envers soi, sans culpabilité. Plus le temps d’infusion sera lent et doux, plus la phase suivante sera dynamique, active et productrice. Cependant, dans nos éducations nous sommes souvent chargées de croyances ancrées depuis de longues années, où le changement a quelques difficultés à s’insérer.


Voici le lien constaté entre Confinement et Cycle menstruel :

Je vous livre ici, quelques réflexions/pensées à ce sujet et je vous laisse regarder, pour vous, ce qu’il en est.

Dans ce moment présent, je ressens l’évidence de mettre en lien cette expérience de vie qui nous est donnée à vivre, imposée et … notre cycle féminin.

Dans la première période de confinement, une grande partie de la population ressent un ralentissement, une manière moins énergique d’être. Et encore pour d’autres, une incompréhension face à cette impossibilité de pouvoir faire comme avant. Un temps « d’adaptation » sera nécessaire pour permettre de prendre ses marques, comme pour le passage dans le cycle féminin d’une phase à l’autre. Un besoin de ralentir quelque peu pour permettre au nouveau « à la suite » de s’installer. Accepter ce mode différent de vie qui s’impose à nous, un peu brutalement certes, mais nécessaire pour la transition. A chacun de le vivre avec ce qui est possible, avec les outils et possibilités du moment présent. Comme le changement cyclique de la femme, qui va s’opérer avec plus ou moins de fluidité, suivant où en est son cheminement vers l’écoute de son corps.

Cette expérience de vie que nous traversons actuellement nous propose d’aller vers un changement. Cependant, nous sommes bien différents les uns des autres face à cette situation. Notre parcours de vie et notre chemin plus ou moins spirituel nous donne une place, dans le moment présent, tout à fait unique. Nous sommes UN au milieu de notre monde. Alors, chacun à sa place, à son niveau, comment réfléchir à ce que pourrait être notre vie avec une vision différente. Que pouvons-nous faire, tous ensemble et chacun, pour semer quelques graines de bienveillance et d’amour dans notre vie, dans notre terre, en cette Terre Mère. Terre Mère nous crie son désespoir, son étouffement. Elle nous demande de regarder ce qui se passe autour de nous, de prendre conscience de notre propre vie, celle que nous vivions jusque-là et d’examiner ce que nous pourrions modifier, pour être chacun à notre place semeur d’une petite graine pour notre Terre Mère.


Le 10 Avril 2020



 
 
 

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